Dans une déclaration lue devant la presse, le porte-parole de la Majorité présidentielle André-Alain Atundu a d'abord appelé les membres de cette famille politique "à se tenir prêts à accompagner le président Kabila dans cette phase déterminante de son combat politique pour la démocratie dans notre pays".
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Des élections sont prévues le 23 décembre pour remplacer Kabila, dont le deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016. Le président a dit qu'il respecterait la Constitution, sans dire formellement qu'il ne se présenterait pas.
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Ce silence est dénoncé par ses détracteurs, qui s'inquiètent de plusieurs indices ces derniers temps (affiches, déclarations, thèse d'un certain Jean-Cyrus Mirindi, qui se présente comme juriste, selon laquelle le président peut briguer un troisième mandat car une réforme de la Constitution en 2011 a remis les compteurs à zéro).
"Jusqu'à présent, je ne vois aucun acte de la majorité présidentielle ou du président de la République qui donnerait à penser que cette déclaration solennelle du chef de l'État (ndlr: respecter la Constitution et ne pas être candidat), affirmée et réaffirmée par la Majorité, est en passe d'être violée", a déclaré M. Atundu en réponse à une question.
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La défiance reste cependant de mise. "Non à un troisième mandat! Non à la modification de la Constitution!" a proclamé un collectif de 176 associations dans un long texte lundi.
Des proches de l'opposant en exil Moïse Katumbi ont aussi demandé au président Kabila de démentir les rumeurs en déclarant qu'il ne sera pas candidat.
Avec AFP