La Coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a décidé de "rouvrir les frontières aériennes à partir du lundi 24 août 2020", a déclaré le ministre de la Communication Thierry Moungalla à l'issue d'une réunion.
Les frontières terrestres, fluviales et maritimes restent fermées, sauf pour le transport de fret qui était resté autorisé.
Lire aussi : Le Congo en déconfinement progressif à partir de lundiDans une circulaire, le ministère des Affaires étrangères demande par ailleurs aux agents nommés et affectés dans les missions diplomatiques et consulaires de prendre les dispositions nécessaires pour rejoindre leurs lieux d’affectation à compter de ce lundi 24 août, à la faveur de la réouverture des frontières aériennes.
"Les titres de transport des agents sont à la charge des intéressés. Ils ne feront l’objet d’aucun remboursement", indique également la circulaire, signée par Cyprien Sylvestre Mamina, secrétaire général du ministère.
Une source au ministère des Finances a expliqué à l’AFP que cette disposition (inhabituelle) s’explique par la double crise économique et sanitaire que connaît le petit pays pétrolier de cinq millions d’habitants contraint de signer en 2019 un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour sortir son économie du gouffre.
Lire aussi : Aurlus Mabélé, père fondateur du soukous, est mort du coronavirusMais, le Congo peine à appliquer les 48 drastiques mesures qui lui ont été imposées.
"Les agents qui n’auront pas rejoint leur poste d’affectation, à partir du moment où les conditions seront réunies, s’exposeront à des sanctions disciplinaires", lit-on encore dans la circulaire.
Le Congo-Brazzaville a enregistré son premier cas de contamination par le nouveau coronavirus le 14 mars et avait fermé l'ensemble de ses frontières aux voyageurs fin mars.
Le dernier bilan de l’épidémie établi par le ministère de la Santé est de 3.850 personnes contaminées, dont 1.628 sont déclarées guéries et 77 sont décédées.
Lire aussi : Un photographe créatif démontre le "fantôme" du coronavirus aux jeunes de Brazzaville