La nouvelle loi de sanctions, écrite par des sénateurs républicains et démocrates et dévoilée lundi, rendrait obligatoire un feu vert du Congrès en cas de suspension ou d'allègement par le président de sanctions existantes.
Elle codifierait dans la loi des sanctions imposées par décret par Barack Obama, notamment contre l'industrie énergétique russe.
Et frapperait de nouvelles sanctions des personnes russes "corrompues", "impliquées dans des violations graves des droits de l'homme", fournissant des armes au régime du président syrien Bachar al-Assad, ou encore impliqués dans des cyber-attaques.
Les ingérences en Ukraine et la crise syrienne sont les autres motifs des sanctions, en plus de la campagne de piratage et de désinformation fomentée selon Washington par la Russie en 2016.
Les sanctions seraient ajoutées à une loi en discussion, et qui est quasi-assurée d'être adoptée, visant à alourdir les sanctions contre l'Iran en raison de son "soutien pour des actes terroristes internationaux".
Un vote de procédure aura lieu mercredi matin sur les sanctions russes, ouvrant la voie à une adoption finale à une date non fixée. La Chambre des représentants devra ensuite voter à son tour.
"Ces sanctions supplémentaires enverront un message puissant à la Russie et à tout pays qui chercherait à s'ingérer dans nos élections: ils seront punis", a déclaré le chef de la minorité démocrate, Chuck Schumer.
Avec AFP