Contre toute attente, le président du Conseil militaire de transition, le général Mahamat Idriss Deby, a annoncé que le dialogue national inclusif au Tchad aura lieu le 15 février.
Pourtant, le conseil des ministres avait adopté une feuille de route qui prévoyait la tenue de cette messe politique entre novembre et décembre de l’année 2021.
Le dialogue, censé être sans tabou, devrait aboutir à l'élaboration d'une nouvelle Constitution qui sera par la suite soumise par voie référendaire à l'ensemble des Tchadiens. Devraient aussi suivre des élections générales libres, transparentes et démocratiques.
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Au quartier général de la coordination des actions citoyennes Wakit Tama, on exige la modification de la charte de transition avant l’organisation de cette consultation politique.
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L’ancien chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, aujourd’hui vice-président du comité d’organisation du dialogue national inclusif, appelle ses compagnons d’hier à la retenue.
La date du 15 février retenue pour le début de cette messe politique est conditionnée par la tenue d'un pré-dialogue entre gouvernement et politico-militaires, prévu pour mi-janvier à Doha, au Qatar.