Seules 5% des entreprises togolaises, opèrent dans le secteur du numérique, un chiffre très bas pour un pays qui veut faire de l’économie numérique, un axe prioritaire de développement.
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C'est ce constat qui a poussé le Centre togolais des expositions et foire (CETEF) à organiser la 14ème foire internationale de Lomé sous le thème "Le numérique au service des affaires".
Pour que le numérique puisse vraiment se mettre au service des affaires, certains préalables sont indispensables estime Honoré Fiadjoe, conseiller au ministère de l’économie numérique.
"Une loi a été votée pour encadrer le secteur, et donc il faut renforcer ces lois pour lutter contre la cybercriminalité", a-t-il déclaré.
"Il faut passer à la dématérialisation des données et des procédures administratives", souligne-t-il, ajoutant qu'il espère voir le développement des paiements en ligne.
Le numérique est un outil qui peut aider à faire prospérer les affaires. Ginette Awouvé, responsable d’une startup en est convaincue, mais assure que la réputation sur la toile, serait sa première bataille.
"Internet peut nous donner une image, et je vais essayer de me donner une identité, pour essayer d'avoir une image qui peut être profitable pour moi", a-t-elle confié à VOA Afrique.
Un salon du numérique se tient en marge de ce rendez-vous commercial de Lomé, avec au programme diverses conférences thématiques.
Après avoir suivi une conférence sur l’identité et la réputation numériques, Tatien Sossouga, présent à la foire internationale de Lomé, a retenu que "le numérique est la base de tout, et c'est ainsi que l'on peut prospérer dans les affaires".
Du 24 novembre au 11 décembre 2017, la plus grande fête foraine du Togo se met au rythme du digital pour permettre aux opérateurs économiques de se familiariser avec cet outil qui est devenu incontournable dans le monde des affaires.
Kayi Lawson, correspondante à Lomé