"La question sécuritaire est centrale pour les Burkinabè", selon Paul Miki Rouamba

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Le double scrutin ne pourra pas se tenir sur au moins un cinquième du territoire burkinabè. L'inscription sur les listes électorales n'a pas pu se faire dans près de mille 500 villages sur plus de huit mille, ni dans 22 communes sur plus de 300. Et la crainte d'attaques djihadistes le jour du vote est dans tous les esprits. Des attaques qui ont fait au moins mille 200 morts depuis 2015. Des troupes burkinabés ont été déployées dans tout le pays. Pour un décryptage, Blanche Sanou s’est entretenue avec Paul Miki Rouamba, journaliste et analyste politique basé à Ouagadougou.