En visite à Washington, le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, a profité des réunions annuelles Banque Mondiale/Fonds monétaire international (FMI) pour faire le point de leurs programmes visant à appuyer la relance de l’économie ivoirienne.
« Nous avons fait le point avec la SFI, la Société financière internationale, pour voir un peu les différents programmes qu’ils financent en Côte d’Ivoire », a dit M. Duncan dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). « Vous savez qu’ils interviennent sur le troisième pont, le pont Henri Konan Bédié » d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a-t-il rappelé, mais également dans le financement d’une centrale thermique, les services financiers ou encore la production de biogaz.
« On fait le point de ces dossiers et on voit les points nouveaux », a poursuivi le ministre, évoquant le fait qu’en dépit des centaines de millions de dollars investis par la SFI en Côte d’Ivoire, bien d’autres financements allaient être nécessaires pour développer une multitude d’autres projets.
Pour consacrer cette relance, la Côte d’Ivoire accueillera du 29 janvier au 1er février 2014 un vaste forum des investisseurs à Abidjan. Intitulé « Private Sector, catalyst for a successful regional growth », soit en français « Le secteur privé, catalyseur d'une croissance régionale réussie », il servira de plateforme pour promouvoir les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire. Plus de 1.500 représentants des milieux d’affaire sont attendus.
Depuis la fin des troubles et l’élection du président Alassane Ouattara à la tête du pays, la Côte d’Ivoire connait l’un des taux de croissance économique les plus élevés au monde – meilleur que la Chine, loin devant les Etats-Unis et l’Union européenne (UE). Il se chiffre à plus de 9 %, a souligné M. Duncan, qui l’explique entre autre du fait du rétablissement progressif de la sécurité. A preuve, a-t-il dit, le début du retour cette semaine à Abidjan de la Banque africaine de développement (BAD).
Certes, la reconstruction explique en partie cette performance, vu que la période de troubles qui a suivi l’élection de M. Ouattara fin 2010 s’était traduite par une nette détérioration de la conjoncture économique et que la croissance ne pouvait que repartir.
Néanmoins, l’économie ivoirienne ne fait pas que reprendre son souffle, elle parait avoir entrepris une vaste restructuration dont M. Duncan a évoqué le bilan positif : allègement de la dette, investissements supérieurs aux attentes, importants travaux publics tels que le troisième pont d’Abidjan.
Relance également du secteur café/cacao qui depuis l’indépendance, est resté l’un des principaux atouts du pays, mais qui avait pris un sérieux coup de vieux. Plusieurs actions sont en cours, a souligné le Premier ministre ivoirien. On rajeunit le verger, a-t-il dit, on ajoute de nouveaux plants qui produisent plus rapidement, et on offre une meilleure rémunération aux paysans.
« On a décidé, au niveau du gouvernement, conformément aux instructions du président Ouattara, de faire autour de 100 % du prix international aux paysans. Actuellement l’aide a été augmentée à 750 fcfa. Ce qui fait que la qualité de la production ivoirienne est beaucoup plus forte que par le passé » a souligné M. Duncan.
Lors d’une visite en Côte d’Ivoire en début d’année, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait d’ailleurs félicité les autorités « pour le solide redressement de l’économie ivoirienne », que le Fonds a entrepris d’accompagner.
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« Nous avons fait le point avec la SFI, la Société financière internationale, pour voir un peu les différents programmes qu’ils financent en Côte d’Ivoire », a dit M. Duncan dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). « Vous savez qu’ils interviennent sur le troisième pont, le pont Henri Konan Bédié » d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a-t-il rappelé, mais également dans le financement d’une centrale thermique, les services financiers ou encore la production de biogaz.
« On fait le point de ces dossiers et on voit les points nouveaux », a poursuivi le ministre, évoquant le fait qu’en dépit des centaines de millions de dollars investis par la SFI en Côte d’Ivoire, bien d’autres financements allaient être nécessaires pour développer une multitude d’autres projets.
Pour consacrer cette relance, la Côte d’Ivoire accueillera du 29 janvier au 1er février 2014 un vaste forum des investisseurs à Abidjan. Intitulé « Private Sector, catalyst for a successful regional growth », soit en français « Le secteur privé, catalyseur d'une croissance régionale réussie », il servira de plateforme pour promouvoir les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire. Plus de 1.500 représentants des milieux d’affaire sont attendus.
Depuis la fin des troubles et l’élection du président Alassane Ouattara à la tête du pays, la Côte d’Ivoire connait l’un des taux de croissance économique les plus élevés au monde – meilleur que la Chine, loin devant les Etats-Unis et l’Union européenne (UE). Il se chiffre à plus de 9 %, a souligné M. Duncan, qui l’explique entre autre du fait du rétablissement progressif de la sécurité. A preuve, a-t-il dit, le début du retour cette semaine à Abidjan de la Banque africaine de développement (BAD).
Certes, la reconstruction explique en partie cette performance, vu que la période de troubles qui a suivi l’élection de M. Ouattara fin 2010 s’était traduite par une nette détérioration de la conjoncture économique et que la croissance ne pouvait que repartir.
Néanmoins, l’économie ivoirienne ne fait pas que reprendre son souffle, elle parait avoir entrepris une vaste restructuration dont M. Duncan a évoqué le bilan positif : allègement de la dette, investissements supérieurs aux attentes, importants travaux publics tels que le troisième pont d’Abidjan.
Relance également du secteur café/cacao qui depuis l’indépendance, est resté l’un des principaux atouts du pays, mais qui avait pris un sérieux coup de vieux. Plusieurs actions sont en cours, a souligné le Premier ministre ivoirien. On rajeunit le verger, a-t-il dit, on ajoute de nouveaux plants qui produisent plus rapidement, et on offre une meilleure rémunération aux paysans.
« On a décidé, au niveau du gouvernement, conformément aux instructions du président Ouattara, de faire autour de 100 % du prix international aux paysans. Actuellement l’aide a été augmentée à 750 fcfa. Ce qui fait que la qualité de la production ivoirienne est beaucoup plus forte que par le passé » a souligné M. Duncan.
Lors d’une visite en Côte d’Ivoire en début d’année, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait d’ailleurs félicité les autorités « pour le solide redressement de l’économie ivoirienne », que le Fonds a entrepris d’accompagner.