Le gouvernement nigérian a condamné la violence de ce week-end dans la partie nord du pays.
Des militants islamistes présumés ont tué plus de 50 personnes dimanche à Kautikeri, Kwada, Karaggau et Ngurojina.
Selon des dirigeants communautaires, des hommes armés à moto ont attaqué des églises. Les villageois ont dit qu’après que l’alerte ait été donnée, l’armée a mis du temps à réagir.
Mike Omeri, un porte-parole du gouvernement nigérian, a reconnu lundi que l'armée a pu être « un peu en retard ». Cependant, les troupes étaient sur les lieux et ont réussi à tirer sur certains des assaillants qui tentaient de fuir, a-t-il fait valoir.
Les villages attaqués sont à environ 10 kilomètres de Chibok dans l'Etat de Borno. Soit le même secteur où en avril, des membres de Boko Haram ont enlevé 270 écolières.
Le Secrétaire général des Nations Unies (ONU), Ban Ki-moon, a fermement condamné la poursuite des attaques dans le nord du Nigéria. « Cette violence est devenue quelque chose de presque quotidien, comme en témoignent les attaques de ce weekend contre des villages et des églises près de Chibok, le village où plus de 200 lycéennes ont été enlevées par Boko Haram », a dit le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.