"Nous faisons très bien contre l'EI. L'EI tombe vite, très vite", a déclaré M. Trump, entré à la Maison Blanche il y a exactement six mois et qui avait fait d'une victoire rapide contre le groupe jihadiste l'une de ses principales promesses de campagne.
La stratégie américaine pour venir à bout de l'EI n'a pas changé de manière importante par rapport à celle de l'administration précédente de Barack Obama, même si le président Trump a donné davantage de pouvoirs aux chefs militaires pour décider notamment en matière de frappes aériennes.
Le groupe jihadiste a cumulé une série de revers depuis deux ans, en particulier un coup dur avec la reprise de son fief irakien de Mossoul début juillet.
Mais la destruction importante de cette ville et les opérations pour reprendre Raqa, bastion des jihadistes en Syrie, ont soulevé des critiques contre l'administration Trump accusée de ne pas prendre de précautions pour épargner les civils.
Le président a également été interrogé jeudi sur l'envoi éventuel de renforts militaires en Afghanistan, où les Etats-Unis opèrent depuis fin 2001.
"Nous verrons", a-t-il répondu.
Selon des responsables du Pentagone, le ministre de la Défense Jim Mattis envisage d'envoyer 4.000 soldats supplémentaires pour "former et conseiller" les forces locales.
A l'heure actuelle, 8.400 Américains participent à l'opération de l'Otan en Afghanistan, Resolute Support (RS), qui compte plus de 13.000 militaires au total.
Avec AFP