Plusieurs partis politiques ont déjà scellés des alliances et ont déposé leurs listes pour ces régionales, couplées aux communales dans 59 communes.
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La fièvre électorale pour les régionales a gagné les directions des différents partis politiques.
Aucune formation politique ne veut aller en compétition sans faire une alliance d'où les multiples rencontres entre les militants et responsables des partis politiques.
Alhousseini, dit Abba Maiga, 4eme vice président du parti FARE, est a la tête d'une liste d'alliance a Bamako. "Cela est un privilège, mais aussi une pression énorme", confie-t-il.
A Bamako, la bataille des régionales sera discutée entre les partis de la majorité présidentielle et ceux de l'opposition.
Un duel Adema - RPM pour le contrôle de la capitale n'est pas à exclure.
" La particularité, ce n'est pas une commune, mais c'est défendre une liste dans six communes ", explique Assetou Sangaré Robichaud de la liste d'alliance RPM-PSDA. "Notre liste a toutes les chances de passer".
Comme il s'agit des élections régionales, ADP Mali est en compétition dans 37 cercles sur les 49 que compte le pays, dans beaucoup de localités, le parti est en alliance.
"Dans beaucoup de localité, on espère une normalisation, et nous espérons qu'avec ces élections, l'opposition mettra fin à la majorité qui a déçu", souligne Cheick Oumar Diallo, secrétaire politique.
Si à Bamako et dans d'autres régions du pays les régionales peuvent se tenir, force est de reconnaître que l'insécurité plane sur les régions du nord et le centre du Mali.
"Les uns et les autres déplorent la situation d'insécurité, le territoire n'est pas sûr", explique le secrétaire.
En plus de l'insécurité, il y aussi d'importants aspects techniques à régler comme l'inscription des nouveaux majors sur les listes électorales.
Kassim Traoré, correspondant à Bamako