Le Garde des sceaux Arsène Sendé promet qu'il n'y aura pas de justice des vainqueurs.
La République centrafricaine a lancé un mandat d'arrêt international contre le président déchu François Bozizé, renversé en mars. Le gouvernement de Bangui accuse l’ancien leader de crimes contre l'humanité et incitation au génocide notamment, a annoncé vendredi le procureur de Bangui Alain Tolmo.
"Depuis le 29 mai 2013, un mandat d'arrêt international a été émis contre le principal auteur François Bozizé", a annoncé le procureur, soulignant que parmi les chefs d'accusation figurent notamment "des crimes relevant du statut de la Cour pénale internationale (CPI), entre autres: crimes contre l'humanité et incitation au génocide".
M. Tolmo a déclaré à l’AFP que François Bozizé Yangouvonda est accusé "d'assassinats, au nombre de 22 actuellement; d’arrestations, séquestrations et détentions arbitraires au nombre de 53; de destruction et incendie des maisons d'habitation au nombre de 3823 pour le moment; d’exécutions sommaires qui se chiffrent à 119".
Dans un entretien avec le service francophone de la Voix de l’Amérique, le ministre de la justice Arsène Sendé s’est voulu rassurant quant aux intentions des nouvelles autorités de Bangui : La loi est faite pour tout le monde ; il n’y aura pas une justice des vainqueurs ».
M. Sendé a fait savoir que tout élément de la coalition rebelle identifié comme auteur de crimes sera également poursuivi.
"Depuis le 29 mai 2013, un mandat d'arrêt international a été émis contre le principal auteur François Bozizé", a annoncé le procureur, soulignant que parmi les chefs d'accusation figurent notamment "des crimes relevant du statut de la Cour pénale internationale (CPI), entre autres: crimes contre l'humanité et incitation au génocide".
M. Tolmo a déclaré à l’AFP que François Bozizé Yangouvonda est accusé "d'assassinats, au nombre de 22 actuellement; d’arrestations, séquestrations et détentions arbitraires au nombre de 53; de destruction et incendie des maisons d'habitation au nombre de 3823 pour le moment; d’exécutions sommaires qui se chiffrent à 119".
Dans un entretien avec le service francophone de la Voix de l’Amérique, le ministre de la justice Arsène Sendé s’est voulu rassurant quant aux intentions des nouvelles autorités de Bangui : La loi est faite pour tout le monde ; il n’y aura pas une justice des vainqueurs ».
M. Sendé a fait savoir que tout élément de la coalition rebelle identifié comme auteur de crimes sera également poursuivi.
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