Les suspects, âgés de 25 et 26 ans et basés dans les villes de Tetouan (nord) et Agadir (sud), avaient prêté allégeance à "l'émir" de cette organisation, Abou Bakr al-Baghdadi, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Ils projetaient de perpétrer des "opérations terroristes dans le royaume à l'aide d'engins explosifs et des produits toxiques", a ajouté cette source.
L'opération, menée par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ, unité antiterroriste), a permis la saisie "d'armes blanches, d'un uniforme militaire, de manuscrits faisant l'apologie de l'idéologie extrémiste incitant à la violence", en plus de matériel informatique, a précisé le ministère.
Épargné par les attentats de l'EI, le royaume avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011).
Lire aussi : Une cellule jihadiste démantelée entre le Maroc et l'EspagneDepuis, la législation marocaine a été renforcée et des dizaines de peines de prison ont été prononcées dans des affaires de "terrorisme".
Les autorités marocaines mettent souvent en avant les moyens importants déployés pour la lutte antiterroriste et les efforts de coordination avec leurs différents partenaires en Europe.
En 2017, le BCIJ a démantelé neuf "structures terroristes" et "neutralisé 186 terroristes présumés", selon un bilan officiel.
Avec AFP