Le mouvement anti-balaka appelle la Minusca à agir en Centrafrique

Un groupe d'auto défense observe un véhicule de passage dans l'Ouham, en RCA, le 24 août 2017. (VOA/Freeman Sipila)

En RCA, le mouvement anti-balaka hausse le ton. Il met en garde la Minusca, la mission de l'ONU, contre la poursuite des violences des hommes armés sur les civils.

Les miliciens menacent de "prendre à nouveau leurs responsabilités comme, c'était le cas le 5 décembre 2013 à Bangui".

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Reportage de Feeman Sipila, correspondant à Bangui pour VOA Afrique

L'aile dure du mouvement dirigée par Maxime Mokom a brisé le silence. Elle exige à la force onusienne de prendre ses responsabilités pour bouter les mercenaires étrangers hors du territoire national.

Des armes saisies lors d'un désarmement des anti-balaka en 2014 à Bangui, le 24 août 2017. (VOA/Freeman Sipila)

"Je crois que la population a beaucoup souffert, il faut que le pays soit pacifié et que la paix revienne, et pour cela, il faut sécuriser et protéger", explique Richard Soumalekro, porte parole de la coordination..

La réaction de la Minusca ne s'est pas fait attendre.

"La solution passe par le dialogue", a déclaré Vladimir Monteiro, son porte-parole.

La RCA fait face depuis le début de l'année à une montée de violence.

Plusieurs centaines de civils ont déjà péri malgré la présence de la Minusca, la mission de l'ONU pour la paix.

Freeman Sipila, correspondant à Bangui