"Je m'unis à mes frères évêques du Nicaragua et à leur douleur pour les violences commises par des groupes armés", a dit le pape argentin.
"L'Eglise est toujours favorable au dialogue mais pour cela elle demande l'engagement effectif à respecter la liberté, et avant tout, la vie", a poursuivi François.
"Je prie pour que cessent toutes les violences que pour que soient réunies le plus rapidement possible de nouveau les conditions pour le dialogue", a conclu le pape François.
Plus d'une centaine d'habitants ont trouvé la mort dans tout le Nicaragua depuis la vague de manifestations déclenchées le 18 avril pour exiger le départ du président Daniel Ortega, un ancien guérillero sandiniste de 72 ans, au pouvoir depuis 2007.
Cette contestation sans précédent a été déclenchée par un projet de réforme des retraites abandonnée depuis, mais qui a vite tourné à un mouvement général de rejet du chef de l'Etat, accusé de confisquer le pouvoir et de brider les libertés.
La Conférence épiscopale du Nicaragua (CEN), qui s'était proposée comme médiatrice entre gouvernement et opposition, a prévenu jeudi que le dialogue ne reprendrait pas tant que la répression ne cesserait pas.
Avec AFP