"Nous avons enregistré près de 26 morts officiellement pour le moment", a-t-il dit à la presse. La plupart sont partis de Matam, une des communes constituant la ville de Conakry, a-t-il dit.
Le naufrage a été rapporté ces jours derniers sur les réseaux sociaux, mais les autorités n'en avaient pas précisé le bilan. Des proches des disparus s'exprimant cette semaine auprès d'un correspondant de l'AFP ont fait remonter le départ aux derniers jours d'avril et le drame aux premiers jours de mai.
Lire aussi : "Cauchemar": le récit des Guinéens rapatriés de TunisieLe Premier ministre a évoqué les milliers de jeunes Guinéens qui attendent dans différents pays d'être rapatriés après avoir tenté de partir.
"Nous avons aujourd'hui près de 3.000 de nos jeunes qui attendent d'être rapatriés du côté du Niger, 1.200 du côté de l'Algérie, 400 du côté de la République arabe d'Egypte, des milliers qui sont dans les camps en Italie, sans compter ceux qui sont aux Etats-Unis dont je n'ai pas le nombre. C'est une hémorragie pour notre pays", a-t-il dit en faisant référence aux multiples voies empruntées par les migrants.
Ceux de Matam semblaient avoir choisi la route atlantique passant à l'ouest des côtes africaines et devant mener à l'Europe.