"Il n'y aura pas de rencontre avec le vice-président américain en Palestine", a dit à l'AFP Majdi al-Khalidi, conseiller diplomatique du président Abbas.
Palestinian President Mahmoud Abbas will not meet US Vice President Mike Pence in the West Bank later this month because of US recognition of contested Jerusalem as Israel%27s capital, senior official confirms pic.twitter.com/dL81yZHnms
— TRT World Now (@TRTWorldNow) December 9, 2017
Une visite de M. Pence en Israël et dans les Territoires palestiniens est prévue durant la seconde moitié du mois de décembre.
La décision annoncée mercredi par le président américain Donald Trump de déclarer Jérusalem capitale d'Israël a suscité dans les Territoires palestiniens, des manifestations et des heurts meurtriers avec les forces israéliennes.
"Avec leur décision sur Jérusalem, les Etats-Unis ont franchi toutes les lignes rouges", a souligné le conseiller du président Abbas.
Jeudi, la Maison Blanche avait jugé "contreproductif" une annulation de la rencontre prévue avec M. Pence en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'armée israélienne depuis 50 ans.
Un cadre du parti du président Abbas avait auparavant affirmé à l'AFP que "le vice-président américain n'était pas le bienvenu en Palestine".
US %27no longer peace broker%27 - Mahmoud Abbas, President of the Palestinian Authority, condemns Donald Trump%27s recognition of Jerusalem as Israel%27s capital https://t.co/m1ksalIQI9 pic.twitter.com/WXBEGKeGGZ
— BBC News (World) (@BBCWorld) December 6, 2017
"Le président Abbas ne l'accueillera pas à cause de l'annonce (du président Trump)", avait affirmé Jibril Rajoub.
La décision américaine sur Jérusalem, un geste en rupture avec des décennies de diplomatie américaine et internationale, a suscité la réprobation à travers le monde et des manifestations dans de nombreux pays.
Jérusalem, avec ses lieux saints juifs, chrétiens et musulmans, constitue un sujet passionnel. Depuis la création d'Israël en 1948, la communauté internationale n'a pas reconnu Jérusalem comme sa capitale et considère que le "statut final" de la ville doit être négocié entre Israéliens et Palestiniens.
Israël occupe Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville, depuis 1967, elle l'a annexée et a proclamé toute la ville comme sa capitale "éternelle et indivisible". L'ONU n'a jamais reconnu cette annexion ni cette proclamation. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Avec AFP