Le sélectionneur de l'equipe féminine d'Espagne limogé et remplacé

e sélectionneur de l'équipe d'Espagne féminine de football, Jorge Vilda, proche de Luis Rubiales et dont les méthodes ont été critiquées par ses joueuses, a été démis mardi de ses fonctions, a annoncé la fédération espagnole (RFEF).

L'ancienne joueuse du FC Barcelone Montsé Tomé, est devenue mardi à 41 ans la première femme nommée à la tête de l'équipe d'Espagne féminine de football, en remplacement de Jorge Vilda, limogé, a annoncé la Fédération espagnole de football.

"La Fédération royale espagnole de football a nommé Montsé Tomé au poste de sélectionneuse de l'équipe nationale féminine et elle sera la première femme à occuper ce poste en Espagne", a écrit la RFEF dans un communiqué. Tomé, qui était depuis 2018 dans le staff de Jorge Vilda, "s'est imposée comme une actrice clé de la progression de l'équipe nationale", poursuit la RFEF.

Le sélectionneur de l'équipe d'Espagne féminine de football, Jorge Vilda, proche de Luis Rubiales et dont les méthodes ont été critiquées par ses joueuses, a été démis mardi de ses fonctions, a annoncé la fédération espagnole (RFEF).

La RFEF a indiqué dans un communiqué "se séparer de Jorge Vilda en tant que directeur sportif et sélectionneur de l'équipe nationale féminine".

Ce limogeage a été présenté par la fédération comme "l'une des premières mesures de restructuration" consécutives à l'affaire Rubiales qui a plongé le football espagnol dans le chaos.

Président, désormais suspendu, de la fédération, Luis Rubiales a provoqué l'indignation internationale en embrassant sur la bouche par surprise la joueuse Jenni Hermoso après le sacre de la Roja à la Coupe du monde le 20 août.

Proche de Rubiales, Vilda était depuis sur la sellette. En signe de protestation, la majorité de son staff a démissionné tandis que les 23 championnes du monde ont annoncé qu'elles ne joueraient plus pour la sélection tant que la direction de la fédération ne changerait pas.

Le sélectionneur de la Roja féminine, en poste depuis 2015, avait déjà été ébranlé l'an dernier par une rébellion inédite de plusieurs de ses joueuses qui lui reprochaient ses méthodes et ne voulaient plus porter le maillot de la Roja tant qu'il resterait en charge de l'équipe.

Il avait alors été soutenu par Rubiales.