Les autorités égyptiennes ont ordonné l'arrestation de deux militants politiques reconnus, conformément à une nouvelle loi limitant les manifestations. Cette décision intervient un jour après que les forces de sécurité eurent utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser des manifestants.
Ahmed Maher, fondateur du mouvement du 6 avril, qui a joué un rôle clé lors de la révolte de 2011 qui a chassé du pouvoir l’ex-président Hosni Moubarak, et Alaa Abdel Fattah, sont accusés d'incitation à des manifestations non-autorisées. Ils avaient appelé à protester contre une nouvelle loi qui oblige les organisateurs de manifestations à donner aux autorités un préavis de trois jours avant la tenue d’un rassemblement, et permet au ministère de l'Intérieur de l'interdire s'il représente une « menace pour la sécurité ».
En l’absence de préavis, les manifestants risquent des amendes de plus de 40.000 dollars, et jusqu'à sept ans de prison. Une cinquantaine de manifestants ont déjà été arrêtés à la suite des manifestations de mardi
La loi, qui est entrée en vigueur dimanche, est largement perçue comme une tentative pour étouffer les manifestations récurrentes des Frères musulmans, qui ne décolèrent pas depuis l'éviction en juillet du président islamiste, Mohamed Morsi.
Les représentants du gouvernement font valoir que la législation aidera à rétablir la stabilité en l'Egypte, où les manifestations politiques se multiplient, alors que le pays est confronté à une violence accrue de djihadistes, principalement basés dans la péninsule du Sinaï,et d'autres extrémistes .
Ahmed Maher, fondateur du mouvement du 6 avril, qui a joué un rôle clé lors de la révolte de 2011 qui a chassé du pouvoir l’ex-président Hosni Moubarak, et Alaa Abdel Fattah, sont accusés d'incitation à des manifestations non-autorisées. Ils avaient appelé à protester contre une nouvelle loi qui oblige les organisateurs de manifestations à donner aux autorités un préavis de trois jours avant la tenue d’un rassemblement, et permet au ministère de l'Intérieur de l'interdire s'il représente une « menace pour la sécurité ».
En l’absence de préavis, les manifestants risquent des amendes de plus de 40.000 dollars, et jusqu'à sept ans de prison. Une cinquantaine de manifestants ont déjà été arrêtés à la suite des manifestations de mardi
La loi, qui est entrée en vigueur dimanche, est largement perçue comme une tentative pour étouffer les manifestations récurrentes des Frères musulmans, qui ne décolèrent pas depuis l'éviction en juillet du président islamiste, Mohamed Morsi.
Les représentants du gouvernement font valoir que la législation aidera à rétablir la stabilité en l'Egypte, où les manifestations politiques se multiplient, alors que le pays est confronté à une violence accrue de djihadistes, principalement basés dans la péninsule du Sinaï,et d'autres extrémistes .