Les carences en iode, une menace à la santé des jeunes mères

L'iode est indispensable pour le bon développement du cerveau des bébés avant et après la naissance

Les femmes enceintes et les mères allaitantes doivent s'assurer qu'elles ne souffrent pas de carences en iode. Une nouvelle recommandation formulée par l’Académie Américaine de Pédiatrie (American Academy of Pediatrics).

L'iode est indispensable pour le bon développement du cerveau des bébés avant et après la naissance. Mais une nouvelle étude a révélé que près d'un tiers des femmes enceintes aux États-Unis sont légèrement déficitaires en iode et que seulement 15 % prennent des suppléments d'iode.

L’Académie nationale des sciences (National Academy of Sciences) et l'Association américaine sur la thyroïde recommandent aux femmes enceintes, et à celles qui allaitent, de prendre des vitamines contenant au moins 150 microgrammes d'iodure, une forme d'iode facilement absorbée par le corps.

Même son de cloche de l'Institut de médecine américain, pour qui les femmes enceintes devraient consommer 220 microgrammes d'iode par jour et celles qui allaitent, 290 microgrammes.

Aux Etats-Unis, le sel de cuisson enrichi est une source très répandue d’iode. Cependant, les chercheurs notent que de nombreuses femmes consomment surtout du sel qui est ajouté aux aliments transformés, et qui ne contient pas d'iode. D’où la nécessité d’un dépistage pour s'assurer que les femmes enceintes et les jeunes mères ne souffrent pas de carences.

Par ailleurs, les femmes qui songent à devenir enceintes devraient également s'assurer qu'elles ne souffrent pas de carences d'iode, car il n’est pas rare que leur grossesse se manifeste seulement un mois ou deux après son début.