Les cas d’Ebola semblent diminuer au Libéria

Un nouveau centre de traitement pour malades d'Ebola à Monrovia, au Libéria (Reuters)

Des trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus affectés par l’épidémie de fièvre hémorragique, le Libéria a été le plus durement touché, recensant environ la moitié des cas et des décès.

Selon des responsables libériens et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de nouveaux cas d'Ebola au Libéria semble diminuer, mais cela reste à confirmer. Des trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus affectés par l’épidémie de fièvre hémorragique, le Libéria a été le plus durement touché, recensant environ la moitié des cas et des décès.

Officiellement, la maladie a coûté la vie à au moins 2.413 personnes au Libéria depuis le mois d’avril. Certains experts ont suggéré que des dizaines de milliers d'autres habitants du pays pourraient succomber au virus à Ebola d'ici à la fin de l'année.

Toutefois, signalent les autorités, le taux d'infection semble diminuer lentement depuis environ deux semaines, et l’OMS se veut « prudemment optimiste ».

En tout cas, ce n’est pas le moment de relâcher les efforts, a constaté Tolbert Nyenswah, ministre adjoint de la Santé qui a pris la tête de l’offensive déclenchée par le gouvernement contre le virus.

Cela signifie entre autre des sépultures sûres; l’amélioration du traçage des contacts; s’assurer que le nombre de lits disponibles pour les malades augmente et encourager les gens à prendre des mesures préventives.

L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) gère la plus importante unité de traitement de malades d'Ebola au Libéria. Il y a deux mois, les installations étaient bondées, et refusaient des patients. Mais depuis la mi-octobre, on signale des lits restés vides.