En cas de deuxième tour, le scrutin se tiendra le 21 avril, ajoute-t-on de même source.
Outre le président, les Comoriens doivent élire les gouverneurs des îles de Grande Comore, d'Anjouan et de Mohéli, précise le décret.
Le climat politique s'est singulièrement dégradé aux Comores depuis le référendum constitutionnel du 30 juillet dernier qui a renforcé les pouvoirs du président Azali Assoumani, notamment en l'autorisant à accomplir deux mandats successifs au lieu d'un.
Lire aussi : Quatre proches de l'opposition condamnés à la prison à vieIl met à mal la présidence tournante tous les cinq ans entre les trois îles principales de l'Union des Comores (Anjouan, Grande-Comore, Mohéli). En vertu de ce principe, la prochaine présidence aurait dû revenir à un représentant d'Anjouan où l'opposition est majoritaire.
Cette réforme a provoqué des manifestations violentes. En octobre, un groupe de rebelles armés avait affronté les forces comoriennes à Mutsamudu, la capitale de l'île d'Anjouan.
Les trois îles des Comores, depuis leur indépendance de la France en 1975, ont connu une vingtaine de coups ou tentatives de coups d'Etat.