Le gouvernement du Cameroun affirme que le trafic des produits contrefaits et piratés a coûté au pays 2 milliards de dollars cette année. Un chiffre qui ne reflète même pas le coût des produits contrefaits et piratés produits et consommés localement, ni les masses de produits numériques piratés distribués sur Internet. Un trafic dangereux pour la sécurité ainsi que la santé.
Le marché d’Ekounou, dans le centre de la capitale, Yaoundé, s’est forgé une triste réputation comme centre de produits contrefaits et piratés. Cela va du dentifrice aux médicaments, en passant par les boissons ou les textiles. Tout semble contrefait. Et ce n’est pas le seul marché où les faux semblent mieux se vendre que les vrais, explique Yvette Tomo, une commerçante d’un certain âge.
Certains acheteurs sont conscients du fait que les produits qu'ils achètent sont probablement de contrefaçon. Un homme affirme avoir acheté des chaussures qui n’ont duré que deux jours. Christian Ngambi, un autre client dans un magasin de matériaux de construction, dit qu'il n'est pas sûr de la qualité des produits qu'il achète. Même les clous ne sont de vrais clous, ne sont pas fiables, s’inquiète M. Ngambi. Alors pourquoi acheter ? Parce que c’est moins cher, explique Maikem Petra, mère de famille. C’est la pauvreté qui nous pousse, dit-elle.
Mais en fin de compte, personne n’économise. De source officielle camerounaise, on chiffre les pertes à 2 milliards de dollars en 2013, un fléau dont souffrent non seulement les consommateurs, mais les fabricants locaux.
Pour ne citer qu’un exemple, fourni par Nobert Eloundou, un employé d’une brasserie de Yaoundé, les gens remplissent leurs bouteilles de bière, une fois consommée, avec un breuvage faux. Alors, ceux qui achètent sans savoir rejettent sur le fabricant la responsabilité de leur malheur, alors que ces derniers sont innocents.
Parmi les industries les plus touchées : les textiles. David Matunle, qui travaille pour un fabricant de textile, dit que les faux viennent surtout du Nigéria. Quant aux produits électroniques, les contrefaçons se vendent sur Internet, affirme le gouvernement.
Le Dr. Nick Ngwanyam du Conseil médical camerounais, pointe du doigt certains vendeurs chinois peu scrupuleux.
« Il y a des Chinois, ils ont fait le tour du pays avec une certaine chaise. Ils ont raconté que la chaise peut rendre le diagnostic. Lorsque vous vous asseyez dans le fauteuil, vous n'avez pas besoin parler, et le Chinois apparait et déclare que la chaise a fait le diagnostic et que vous devez prendre tel ou tel médicament, et puis ils vous escroquent », explique le Dr. Ngwanyam.
Pour le ministre camerounais des Mines, de l’industrie et du développement technologique, Emmanuel Bonde, les contrefaçons et le piratage sont des problèmes qui durent depuis longtemps. Le Cameroun a récemment organisé une semaine nationale pour sensibiliser les populations au problème, pour qu’elles ne soient plus victimes de ces trafics.
Le marché d’Ekounou, dans le centre de la capitale, Yaoundé, s’est forgé une triste réputation comme centre de produits contrefaits et piratés. Cela va du dentifrice aux médicaments, en passant par les boissons ou les textiles. Tout semble contrefait. Et ce n’est pas le seul marché où les faux semblent mieux se vendre que les vrais, explique Yvette Tomo, une commerçante d’un certain âge.
Certains acheteurs sont conscients du fait que les produits qu'ils achètent sont probablement de contrefaçon. Un homme affirme avoir acheté des chaussures qui n’ont duré que deux jours. Christian Ngambi, un autre client dans un magasin de matériaux de construction, dit qu'il n'est pas sûr de la qualité des produits qu'il achète. Même les clous ne sont de vrais clous, ne sont pas fiables, s’inquiète M. Ngambi. Alors pourquoi acheter ? Parce que c’est moins cher, explique Maikem Petra, mère de famille. C’est la pauvreté qui nous pousse, dit-elle.
Mais en fin de compte, personne n’économise. De source officielle camerounaise, on chiffre les pertes à 2 milliards de dollars en 2013, un fléau dont souffrent non seulement les consommateurs, mais les fabricants locaux.
Pour ne citer qu’un exemple, fourni par Nobert Eloundou, un employé d’une brasserie de Yaoundé, les gens remplissent leurs bouteilles de bière, une fois consommée, avec un breuvage faux. Alors, ceux qui achètent sans savoir rejettent sur le fabricant la responsabilité de leur malheur, alors que ces derniers sont innocents.
Parmi les industries les plus touchées : les textiles. David Matunle, qui travaille pour un fabricant de textile, dit que les faux viennent surtout du Nigéria. Quant aux produits électroniques, les contrefaçons se vendent sur Internet, affirme le gouvernement.
Le Dr. Nick Ngwanyam du Conseil médical camerounais, pointe du doigt certains vendeurs chinois peu scrupuleux.
« Il y a des Chinois, ils ont fait le tour du pays avec une certaine chaise. Ils ont raconté que la chaise peut rendre le diagnostic. Lorsque vous vous asseyez dans le fauteuil, vous n'avez pas besoin parler, et le Chinois apparait et déclare que la chaise a fait le diagnostic et que vous devez prendre tel ou tel médicament, et puis ils vous escroquent », explique le Dr. Ngwanyam.
Pour le ministre camerounais des Mines, de l’industrie et du développement technologique, Emmanuel Bonde, les contrefaçons et le piratage sont des problèmes qui durent depuis longtemps. Le Cameroun a récemment organisé une semaine nationale pour sensibiliser les populations au problème, pour qu’elles ne soient plus victimes de ces trafics.