Le secrétaire d'Etat adjoint aux affaires africaines, Tibor Nagy, a estimé que le niveau d'éducation et d'infrastructure du Zimbabwe signifiait que le pays était prêt à jouir d'un "progrès économique spectaculaire" si des réformes appropriées étaient adoptées.
"Nous sommes vraiment très encouragés par certaines choses que (le gouvernement) a déclarées, nous attendons maintenant quelques exemples d'avancées concrètes", a-t-il déclaré.
"Le Zimbabwe est un autre pays où les milieux d'affaires américains pourraient être très intéressés de faire du commerce, basés sur des résultats concrets", a déclaré M. Nagy lors d'une conférence de presse téléphonique avec des journalistes africains.
Il s'est en revanche gardé de dire si les Etats-Unis allaient lever les sanctions qui ciblent responsables gouvernementaux et entreprises étatiques.
Lire aussi : Nouveau gouvernement pour relancer l'économie au ZimbabweEn août, Donald Trump a renouvelé ces sanctions, estimant que davantage de progrès était nécessaire.
L'économie zimbabwéenne est sortie exsangue des 37 ans du règne autoritaire de Robert Mugabe.
Son successeur, Emmerson Mnangagwa, vainqueur de l'élection présidentielle du 30 juillet, a promis de faire revenir les investisseurs internationaux en luttant contre la corruption.
Avec AFP