Le Programme alimentaire mondial (PAM) déplore que ses camions d'aide alimentaire destinés à Bangui soient bloqués à la frontière avec le Cameroun.
L'Organisation internationale des migrations (OIM), qui facilite le rapatriement de déplacés en Centrafrique vers leur pays d’origine, redoute de devoir soit suspendre, soit réduire ses opérations, du fait de manque de fonds. Le directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, est attendu ce mercredi en Centrafrique pour évaluer les besoins. Il s'entretiendra avec le président, les ministres et les fonctionnaires de l'ONU, visitera les sites du programme de l'OIM, ainsi que certaines préfectures, a signalé l'agence dans un communiqué.
Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial (PAM) déplore que ses camions d'aide alimentaire destinés à Bangui soient bloqués à la frontière avec le Cameroun.
La porte-parole du PAM à Genève, Elisabeth Byrs, a indiqué que la Mission africaine pour la Centrafrique (MISCA) a envoyé une escorte armée à la frontière pour permettre aux camions de poursuivre leur route, mais qu’il est difficile de savoir si le convoi pourra partir, et dans quelles conditions.
Le problème, selon elle, est que « les stocks de nourriture sont à un niveau très bas à Bangui ». Au 30 janvier, il ne restait qu’environ 120 tonnes de céréales, soit juste assez pour une semaine.
Il se pourrait, a poursuivi Mme Byrs, que le PAM organise un pont aérien à partir de Douala, au Cameroun, mais cela augmenterait substantiellement le coût de la livraison de vivres aux nécessiteux. Un pont aérien pourrait faire parvenir 100 tonnes de nourriture entre Douala et Bangui quotidiennement, a noté Mme Byrs.
Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial (PAM) déplore que ses camions d'aide alimentaire destinés à Bangui soient bloqués à la frontière avec le Cameroun.
La porte-parole du PAM à Genève, Elisabeth Byrs, a indiqué que la Mission africaine pour la Centrafrique (MISCA) a envoyé une escorte armée à la frontière pour permettre aux camions de poursuivre leur route, mais qu’il est difficile de savoir si le convoi pourra partir, et dans quelles conditions.
Le problème, selon elle, est que « les stocks de nourriture sont à un niveau très bas à Bangui ». Au 30 janvier, il ne restait qu’environ 120 tonnes de céréales, soit juste assez pour une semaine.
Il se pourrait, a poursuivi Mme Byrs, que le PAM organise un pont aérien à partir de Douala, au Cameroun, mais cela augmenterait substantiellement le coût de la livraison de vivres aux nécessiteux. Un pont aérien pourrait faire parvenir 100 tonnes de nourriture entre Douala et Bangui quotidiennement, a noté Mme Byrs.