Dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, les indépendantistes maliens réclament d'être associés au règlement de la crise dans le nord du Mali. "Sans une implication du Mouvement National pour la Libération de l'Azawad, dit Mossa Ag Attaher, le représentant du MNLA en Europe, il est "illusoire d'espérer une solution définitive et une paix durable".
Composé essentiellement de touareg, le mouvement indépendantiste malien - qui a été évincé du nord du Mali par les islamistes avec qui il était allié - s’estime incontournable dans le règlement de la crise, mais sa tendance séparatiste inflexible ne lui attire aucunement la sympathie de la communauté internationale.
Le MNLA, qui s’est doté d’un gouvernement provisoire, semble en effet jusqu’ici hors-jeux, d’autant plus que l’on observe des positions divergentes au sein même du mouvement à travers des déclarations contradictoires.
Monsieur Ag Attaher a exclu "toute alliance contre nature" avec les islamistes, pourtant envisagée le 24 septembre par un membre du Conseil de transition de l'Azawad, Ibrahim Ag Mohamed Asseleh, qui a menacé de s'allier aux "groupes islamistes et terroristes", selon ses termes, en cas d'intervention militaire internationale.
Le Mali a demandé au Conseil de Sécurité une résolution autorisant le déploiement d'une force militaire pour reconquérir le nord du pays. Réaffirmant cette demande, le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, au cours d'une conférence sur le Sahel tenue le 26 septembre en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York, a appelé à l'aide tous les pays. Cet appel a été suivi par plusieurs dirigeants africains, et notamment la France.
Au micro de Nathalie Barge, Moussa ag Assarid, chargé de l’information du MNLA, affirme qu’il n’y a pas de division au sein du mouvement indépendantiste.
Composé essentiellement de touareg, le mouvement indépendantiste malien - qui a été évincé du nord du Mali par les islamistes avec qui il était allié - s’estime incontournable dans le règlement de la crise, mais sa tendance séparatiste inflexible ne lui attire aucunement la sympathie de la communauté internationale.
Le MNLA, qui s’est doté d’un gouvernement provisoire, semble en effet jusqu’ici hors-jeux, d’autant plus que l’on observe des positions divergentes au sein même du mouvement à travers des déclarations contradictoires.
Monsieur Ag Attaher a exclu "toute alliance contre nature" avec les islamistes, pourtant envisagée le 24 septembre par un membre du Conseil de transition de l'Azawad, Ibrahim Ag Mohamed Asseleh, qui a menacé de s'allier aux "groupes islamistes et terroristes", selon ses termes, en cas d'intervention militaire internationale.
Le Mali a demandé au Conseil de Sécurité une résolution autorisant le déploiement d'une force militaire pour reconquérir le nord du pays. Réaffirmant cette demande, le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, au cours d'une conférence sur le Sahel tenue le 26 septembre en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York, a appelé à l'aide tous les pays. Cet appel a été suivi par plusieurs dirigeants africains, et notamment la France.
Au micro de Nathalie Barge, Moussa ag Assarid, chargé de l’information du MNLA, affirme qu’il n’y a pas de division au sein du mouvement indépendantiste.
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