Au pouvoir depuis la chute de Robert Mugabe en novembre, M. Mnangagwa, un ancien cacique de son régime, a remporté la présidentielle avec 50,8% des suffrages.
Son rival du Mouvement pour un changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa, a contesté ces résultats en arguant de fraude mais a été débouté par la Cour constitutionnelle.
Le parti présidentiel, la Zanu-PF, a décroché aux législatives 145 des 210 sièges de l'Assemblée nationale, contre 63 sièges au MDC et deux à des indépendants.
Le Sénat est lui composé de 80 membres, dont 60 nommés selon la représentation proportionnelle, 18 chefs traditionnels pour la plupart acquis à la Zanu-PF et 2 représentant les handicapés.
Lire aussi : L'ONU se prépare à fournir de l'aide alimentaire à plus d'un million de ZimbabwéensUne réforme constitutionnelle doit être approuvée par les deux tiers des membres des deux chambres.
"Le fait que la Zanu-PF dispose des deux tiers des sièges l'autorise à réformer la Constitution", a fait remarquer à l'AFP l'analyste politique Earnest Mudzengi, "on peut s'attendre à ce que la Zanu-PF fasse tout pour s'accrocher au pouvoir".
Le parti règne sans partage sur le Zimbabwe depuis son indépendance en 1980.
Le président Mnangagwa s'est engagé à relancer l'économie en crise du pays et à lutter contre la corruption.
Avec AFP