C'est le président du Burkina Faso qui a ouvert la série des discours des pays africains francophones, entre la Corée du Sud et la France.
Cette année, Roch Kaboré a commencé par parler de la lutte contre le terrorisme et la cybersécurité dans le monde, un thème important dans ce pays du Sahel, qui voit "une escalade de la violence", a-t-il dit.
Le président a rappelé le travail du G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme, un vrai fléau de la région, qui a poussé à de nombreux déplacements internes.
"Je lance un appel pour un mandat plus robuste pour la Minusma", a déclaré Roch Kaboré, avant d'ajouter : "nous appelons le conseil de sécurité à apporter des ressources".
En ce qui concerne la politique nationale, le président du Burkina Faso a rappelé avoir mis en place un dialogue avec l'opposition en juillet dernier.
Il a aussi souligné sa participation au sommet "Action Climat": "il existe un lien évident entre désertification et changement climatique". Le dérèglement climatique "accentue les conflits entre les agriculteurs", rappelle-t-il.
Au nom du Burkina, le président du Faso a rappelé sa position sur différents conflits comme son soutien à une nation à deux Etats en Israël et Palestine, ou encore la fin de l'embargo sur Cuba par les Etats-Unis.
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Vers 16h30, heure locale américaine, Paul Kagamé s'est exprimé -en anglais- à son tour devant l'Assemblée générale de l'ONU. Il a commencé par saluer la couverture d'assurance médicale au Rwanda, et son accessibilité pour les plus démunis.
"La croissance doit être inclusive pour que les inégalités continuent de diminuer" a souligné Paul Kagamé, tout en relevant l'importance d'offrir les mêmes opportunités aux jeunes filles et aux femmes.
Il a également rappelé que le Rwanda s'apprête à accueillir les migrants de Libye avec l'aide de l'ONU.
Peu après le Rwanda, Mahamadou Issoufou, président du Niger, s'est tenu devant l'Assemblée générale. Tout comme le président du Burkina, le président du Niger a salué le thème du "multilatéralisme" à l'ONU, important pour son pays.
Pour le président nigérien, "dynamiser les efforts multilatéraux pour l’éradication de la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action contre le changement climatique et l’inclusion est pertinent à plus d’un titre".
"Le monde doit s'engager dans des relations gagnant-gagnant, et non dans des relations à somme nulle comme le prouve le 'dilemme du prisonnier'" a déclaré Mahamadou Issoufou.
"Il est vrai que les intérêts nationaux gouvernent les politiques étrangères des Etats mais les intérêts nationaux sont mieux défendus dans la coopération que dans l’affrontement", a-t-il continué.
Il a rappelé à l'Assemblée que "nous sommes dans un monde où le nombre de pauvres est estimé à 800 millions de personnes pendant que les 1% les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50% les plus pauvres".
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Le président du Sénégal Macky Sall a été le dernier africain à s'exprimer en ce premier jour de la 74ème session de l'Assemblée générale à l'ONU. Le président a essayé de motiver les investissements américains dans son pays.
Il a aussi rappeler que "l'Afrique n'a pas besoin d'un tuteur, elle a besoin d'un partenariat".