M. Katumbi "a été empêché par les autorités congolaises": "Nous avons saisi le Conseil d'État afin d'obtenir la levée immédiate de cette mesure irrégulière", a déclaré aux médias Delly Sesanga, secrétaire général de la plate-forme électorale pro-Katumbi Ensemble.
Les pro-Katumbi souhaitent que le juge "demande à la commission électorale de pouvoir réouvrir la réception de la candidature de Moïse Katumbi pour l'élection présidentielle", a-t-il précisé.
Il a affirmé que M. Katumbi se trouvait toujours en Zambie, où il s'est présenté les 3 et 4 août au poste-frontière de Kasumbalesa.
M. Katumbi avait alors affirmé avoir être empêché de rentrer en RDC (douane fermée et déploiement sécuritaire côté congolais). Le porte-parole du gouvernement congolais affirme qu'il ne s'est pas présenté à la Direction générale des migrations (DGM).
>> Lire aussi : Ramaphosa félicite Kabila d’avoir honoré sa parole
Plus haute juridiction du pays, le Conseil d'État a été mis en place récemment par le président Joseph Kabila.
Le dépôt des candidatures a pris fin mercredi. L'élection présidentielle est prévue le 23 décembre pour désigner le successeur du président Kabila, qui ne se représente pas.
Ex-allié de M. Kabila, M. Katumbi est passé à l'opposition en 2015, et a quitté la RDC en mai 2016. Il a été condamné à trois ans de prison en son absence, dans une affaire de spoliation immobilière qu'il conteste.
Avec AFP