Les voyages de longue durée dans l'espace – notamment une mission habitée vers Mars - poseraient des risques sérieux pour la santé des astronautes en raison de l'exposition aux rayonnements de l'espace profond.
C’est ce que montrent des mesures effectuées par le vaisseau spatial Mars Science Laboratory de l’Agence spatiale américaine, la NASA. Ces mesures, prise durant le voyage de la sonde vers Mars, et depuis qu’elle s’est posée sur la planète rouge, ont montré que des astronautes à bord de missions habitées seraient exposés à deux types de radiations qui accroissent considérablement le risque de cancer.
D’après l’étude publiée dans la revue Science, ces données vont permettre à la NASA de mieux préparer les missions habitées vers Mars, en travaillant sur des blindages plus lourds. Il faudra par ailleurs envisager de réduire la durée des missions, pour éviter le développement de cancers.
La mission Mars Science Laboratory, lancée en novembre 2011 et qui a déposé le rover Curiosity sur Mars en 2012, a permis d’étudier ces radiations, grâce à un détecteur - le Radiation Assessment Detector ou RAD. Au cours de son périple de 253 jours et de 560 millions de kilomètres, ce détecteur a pris des mesures détaillées du rayonnement cosmique.
Cary Zeitlin du Southwest Research Institute à San Antonio, au Texas, et d’autres chercheurs de la NASA ont analysé ces mesures de rayonnement et en ont conclu que si la sonde avait transporté des astronautes, ils auraient été exposés à de larges doses de rayons cosmiques galactiques et à des radiations en provenance du soleil – à peu près l’équivalent d’une exposition chaque semaine à un scanner. Des doses suffisantes pour provoquer des cancers.
« Le problème n'est pas tellement les effets immédiats sur les gens, même si ceux-ci sont possibles, mais les effets à long terme tels que le cancer ou des dégâts au système nerveux central », a expliqué Cary Zeitlin.
Le chercheur et ses collègues continueront de prendre des mesures de rayonnement au fur et à mesure que le robot Curiosity se déplace à la surface martienne. Les chercheurs veulent obtenir une image complète des risques d'irradiation pour les humains qui séjournent sur la planète rouge, le jour où une mission habitée sera organisée.
C’est ce que montrent des mesures effectuées par le vaisseau spatial Mars Science Laboratory de l’Agence spatiale américaine, la NASA. Ces mesures, prise durant le voyage de la sonde vers Mars, et depuis qu’elle s’est posée sur la planète rouge, ont montré que des astronautes à bord de missions habitées seraient exposés à deux types de radiations qui accroissent considérablement le risque de cancer.
D’après l’étude publiée dans la revue Science, ces données vont permettre à la NASA de mieux préparer les missions habitées vers Mars, en travaillant sur des blindages plus lourds. Il faudra par ailleurs envisager de réduire la durée des missions, pour éviter le développement de cancers.
La mission Mars Science Laboratory, lancée en novembre 2011 et qui a déposé le rover Curiosity sur Mars en 2012, a permis d’étudier ces radiations, grâce à un détecteur - le Radiation Assessment Detector ou RAD. Au cours de son périple de 253 jours et de 560 millions de kilomètres, ce détecteur a pris des mesures détaillées du rayonnement cosmique.
Cary Zeitlin du Southwest Research Institute à San Antonio, au Texas, et d’autres chercheurs de la NASA ont analysé ces mesures de rayonnement et en ont conclu que si la sonde avait transporté des astronautes, ils auraient été exposés à de larges doses de rayons cosmiques galactiques et à des radiations en provenance du soleil – à peu près l’équivalent d’une exposition chaque semaine à un scanner. Des doses suffisantes pour provoquer des cancers.
« Le problème n'est pas tellement les effets immédiats sur les gens, même si ceux-ci sont possibles, mais les effets à long terme tels que le cancer ou des dégâts au système nerveux central », a expliqué Cary Zeitlin.
Le chercheur et ses collègues continueront de prendre des mesures de rayonnement au fur et à mesure que le robot Curiosity se déplace à la surface martienne. Les chercheurs veulent obtenir une image complète des risques d'irradiation pour les humains qui séjournent sur la planète rouge, le jour où une mission habitée sera organisée.