Les ravisseurs d'un prêtre exigent une rançon de 500.000 dollars dans l'est de la RDC

Des catholiques assistent à une messe à l’extérieur de l’église nazaréenne à Goma, Nord-Kivu, le 1er avril 2012.

Les ravisseurs du prêtre catholique Célestin Ngango enlevé dimanche dans l'est de la République démocratique du Congo exigent une rançon de 500.000 dollars pour sa libération, a indiqué mardi l'Église catholique.

"Ses ravisseurs ont pris contact avec la paroisse Saint-Paul de Karambi pour exiger 500.000 dollars américains de rançon pour sa libération", annonce un communiqué de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) qui "exige sa remise en liberté immédiate".

>> Lire aussi : Un prêtre kidnappé après la messe de Pâques en RDC

Prêtre du diocèse de Goma dans le Nord-Kivu, l'abbé Célestin Ngango a été enlevé par "des hommes armés non autrement identifiés" alors qu'il revenait de dire la messe de Pâques dans une église de sa paroisse, selon la Cenco.

Les enlèvements des prêtres se sont multipliés depuis 2012 dans la province du Nord-Kivu notamment.

La Cenco rappelle qu'elle n'a aucune nouvelle des prêtres assomptionnistes Jean-Pierre Ndulani, Edmond Kisughi et Anselme Wasukundi, enlevés le 19 octobre 2012 dans le Nord-Kivu, ainsi que des abbés Jean-Pierre Akilimali et Charles Kipasa, enlevés le 17 juillet 2017.

>> Lire aussi : Un prêtre relâché après 48 heures d'enlèvement en RDC

L'épiscopat demande dans son communiqué aux autorités congolaises d'assurer la protection des citoyens et de leurs biens dans tout le pays, particulièrement dans le Nord et le Sud-Kivu, ainsi que dans l'Ituri (nord-est) secoué par des violences depuis le début de l'année.

Fiefs des groupes armés depuis 23 ans, le Nord-Kivu enregistre une recrudescence des violences depuis fin 2016.

Avec AFP