"Je confirme que sur 54 partis politiques reconnus dans notre pays, 52 ont déjà été inscrits pour cette consultation après les rencontres du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, avec les différents responsables", a ajouté le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, vendredi, lors d'un point de presse.
Des ténors de la vie politique gabonaise réunis autour du principal rival d'Ali Bongo, Jean Ping, refusent cependant toujours ce dialogue.
"Ils organisent un dialogue. Mais le problème c'est Ali", a commenté M. Ping vendredi en anglais en recevant des journalistes britanniques et l'AFP. Refusant de reconnaître la réélection de M. Bongo validée par la Cour constitutionnelle en septembre, Jean Ping se proclame toujours le "président élu".
M. Ping était entouré de l'ex-Premier ministre Casimir Oye Mba et du président de l'Union nationale (UN), Zacharie Myboto. Absent, un autre de ses soutiens, l'ex-président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, était en province, a-t-il affirmé.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a souligné que le Premier ministre avait remis au président de la République un "rapport d'activité des mesures prioritaires des cent premiers jours du gouvernement".
"Aujourd'hui, le taux global d'exécution des projets dans les 100 jours est de 66%: 36 de ces mesures ont ainsi été intégralement accomplies, 120 sont en cours de réalisation et 16 n'ont toujours pas connu de mise en oeuvre pour des raisons liées à l'inertie de certaines structures administratives ou en raison de l'indisponibilité de ressources budgétaires", a-t-il souligné.
Petit pays d'1,8 million d'habitants, le Gabon a connu des violences post-électorales sans précédent après l'annonce de la réélection de M. Bongo à l'issue du scrutin du 27 août (manifestations, pillages, assaut des forces de sécurité au QG de M. Ping, arrestations par centaines, des morts...).
Avec AFP