Alain Claude Bilie By Nze, porte-parole du gouvernement gabonais a confirmé l’apaisement de la tension, évoquant "la réaction de l’Etat français par le biais du Quai d’Orsay et en recevant l’ambassadeur du Gabon à Matignon".
"Si il devait y avoir rebondissement sur ce dossier le Gabon ferait connaitre sa position par le biais du ministère des affaires étrangères et cela, dans la diplomatie", a tranché M. By Nze.
Sa mise au point tombe après la colère que Libreville a manifestée suite aux propos tenus par le Premier ministre M. Manuel Valls lors de l’émission "On n'est pas couchés", affirmant qu’il n’était pas sûr qu’Ali Bongo avait bien été élu.
Le ministre gabonais de la Communication confirme que l’ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou, a été reçu le lundi 18 janvier à 12h à l’hôtel Matignon, sur instructions du Premier ministre français Manuel Valls, par son conseiller diplomatique Stéphane Romatet.
Selon la déclaration faite à l’issue de la rencontre entre l’ambassadeur gabonais et les services de M. Valls, "la France et le Gabon entretiennent des relations amicales et confiantes".
"Le Gabon est pour la France un partenaire proche dans de nombreux domaines. Il a joué notamment un rôle très important pour la conclusion de l’accord de Paris sur le climat. Il assume ses responsabilités au service de la paix, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme sur le continent africain, conformément aux valeurs de tolérance et d'ouverture de la société gabonaise", indique le communiqué.