Depuis la Maison-Blanche, Barack Obama a averti tous ceux qui collaborent avec le dirigeant libyen qu’ils pourraient être tenus responsables des violences qui se poursuivent sur le terrain.
En effet, les forces pro-Kadhafi continuent de bombarder les villes tombées aux mains des insurgés, notamment Ras Lasnouf.
Des combats qui ont conduit à l’interruption des opérations de raffinage dans cette ville pétrolière dans l’est et aussi réduit l’activité du port de Brega.
Sur le front ouest, Zaouïa est aussi assiégée mais un porte-parole de l’opposition a affirmé que la ville n’avait pas été reprise par les forces loyales au colonel Kadhafi.
L’ancien Premier ministre libyen Jadallah al-Talhi a appelé à un dialogue national pour mettre fin aux combats. Une proposition rejetée par le conseil national mis en place par l’opposition à Benghazi qui demande, au préalable, le départ de Mouammar Kadhafi
Par ailleurs, les Nations Unies estiment à plus d’un million, le nombre de personnes ayant fui le pays ou étant toujours bloqué à l’intérieur, en majorité des travailleurs étrangers. L’ONU a demande une aide d’urgence de 160 millions de dollars.