Ce projet de résolution exige "une coopération complète dans l'enquête" sur l'attaque qui a eu lieu dans la localité de Khan Cheikhoun (nord-ouest), en zone rebelle et jihadiste, a indiqué l'ambassadeur britannique Matthew Rycroft sur Twitter.
Le Conseil de sécurité avait examiné la semaine dernière trois projets de résolution sans jamais passer au vote, en réponse à l'attaque chimique imputée au régime du président syrien Bachar al-Assad.
"Nous ne pouvons pas abandonner et nous devons essayer, de bonne foi, le mieux possible, d'avoir un texte condamnant l'attaque, et demandant une enquête approfondie", a déclaré François Delattre aux journalistes.
Le projet de résolution présentée par Londres, Paris et Washington s'était heurté à la menace d'un veto de la Russie.
Le Conseil de sécurité débattait encore de la réponse à donner quand les Etats-Unis ont ordonné, le 6 avril, une frappe de missiles Tomahawk sur une base aérienne de l'armée syrienne, à partir de laquelle l'attaque chimique aurait été lancée selon l'administration américaine.
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Les Occidentaux ont accusé les forces du président Bachar al-Assad d'avoir mené cette attaque, le 4 avril, qui a fait au moins 87 morts, dont 31 enfants.
"Il est très important qu'il y ait une enquête complète afin que tout le monde sache, que le monde entier sache, comment ces horribles attaques chimiques se sont produites et d'où elles viennent", a ajouté François Delattre.
Le président russe Vladimir Poutine a également appelé à une enquête approfondie par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et a suggéré que le président syrien était la cible de fausses accusations.
Le ministre turc de la Santé a confirmé que les tests post-mortem sur les victimes ont montré qu'elles avaient été exposées à du gaz sarin, un puissant agent neurotoxique.
Avec AFP