L'administration Obama a demandé aux Nations Unies (ONU) d'enquêter sur les allégations selon lesquelles le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques contre des civils.
Peu avant la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie mercredi, des responsables de la Maison Blanche se sont dit « profondément préoccupés » par les informations faisant état d'un recours à de telles armes.
Des militants de l'opposition syrienne affirment que le gouvernement du président Bachar al-Assad a utilisé des gaz toxiques lors d'une attaque qui a coûté la vile à de nombreuses personnes. Le gouvernement syrien nie ces faits. Evoquant la présence dans le pays d’une équipe d’enquêteurs de l'ONU, Damas fait valoir que l'opposition essaie de détourner l'attention de ces inspecteurs, dont la mission est justement de déterminer la véracité d’allégations portant sur un autre recours présumé aux armes chimiques plus tôt cette année.
Selon un porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, les États-Unis n'ont pas pu confirmer ces ultimes accusations de l’opposition syrienne. Donc, il est d'autant plus important que le gouvernement Assad permette aux inspecteurs de l'ONU actuellement en Syrie d'avoir accès à l'endroit où la dernière attaque aurait eu lieu, dans la Ghouta orientale.
Par ailleurs, la France a estimé que la communauté internationale doit réagir avec vigueur si les allégations lancées par l'opposition syrienne concernant l’usage présumé d’armes chimiques par les forces du régime Assad, s’avèrent vraies. Mais le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a exclu jeudi de déployer des troupes sur le terrain en Syrie.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a pour sa part exhorté la communauté internationale à agir, disant qu’une « ligne rouge » a été franchie en Syrie.
Des insurgés affirment que les forces syriennes ont lancé de nouvelles attaques à la bombe jeudi dans la Ghouta orientale.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une session d'urgence mercredi pour discuter de la situation en Syrie.
Le vice-Secrétaire général de l’ONU, Jan Eliasson, a exprimé sa préoccupation au sujet des dernières allégations et a dit que les fonctionnaires de l'ONU ont discuté avec le gouvernement syrien de l'accès aux sites des attaques présumées. « Cela représente, quelles que soient les conclusions, une grave escalade, avec de graves conséquences humanitaires et humaines », a souligné M. Eliasson. Nous espérons que nous serons en mesure de mener l’enquête, a-t-il poursuivi.
Peu avant la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie mercredi, des responsables de la Maison Blanche se sont dit « profondément préoccupés » par les informations faisant état d'un recours à de telles armes.
Des militants de l'opposition syrienne affirment que le gouvernement du président Bachar al-Assad a utilisé des gaz toxiques lors d'une attaque qui a coûté la vile à de nombreuses personnes. Le gouvernement syrien nie ces faits. Evoquant la présence dans le pays d’une équipe d’enquêteurs de l'ONU, Damas fait valoir que l'opposition essaie de détourner l'attention de ces inspecteurs, dont la mission est justement de déterminer la véracité d’allégations portant sur un autre recours présumé aux armes chimiques plus tôt cette année.
Selon un porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, les États-Unis n'ont pas pu confirmer ces ultimes accusations de l’opposition syrienne. Donc, il est d'autant plus important que le gouvernement Assad permette aux inspecteurs de l'ONU actuellement en Syrie d'avoir accès à l'endroit où la dernière attaque aurait eu lieu, dans la Ghouta orientale.
Par ailleurs, la France a estimé que la communauté internationale doit réagir avec vigueur si les allégations lancées par l'opposition syrienne concernant l’usage présumé d’armes chimiques par les forces du régime Assad, s’avèrent vraies. Mais le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a exclu jeudi de déployer des troupes sur le terrain en Syrie.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a pour sa part exhorté la communauté internationale à agir, disant qu’une « ligne rouge » a été franchie en Syrie.
Des insurgés affirment que les forces syriennes ont lancé de nouvelles attaques à la bombe jeudi dans la Ghouta orientale.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une session d'urgence mercredi pour discuter de la situation en Syrie.
Le vice-Secrétaire général de l’ONU, Jan Eliasson, a exprimé sa préoccupation au sujet des dernières allégations et a dit que les fonctionnaires de l'ONU ont discuté avec le gouvernement syrien de l'accès aux sites des attaques présumées. « Cela représente, quelles que soient les conclusions, une grave escalade, avec de graves conséquences humanitaires et humaines », a souligné M. Eliasson. Nous espérons que nous serons en mesure de mener l’enquête, a-t-il poursuivi.