Outre M. Trump, Haider al-Abadi doit également s'entretenir avec plusieurs hauts responsables américains, dont le vice-président Mike Pence et le secrétaire d'Etat Rex Tillerson, selon un communiqué de l'exécutif irakien.
Mercredi, il participera à une réunion ministérielle de 68 pays de la coalition antijihadistes, alors qu'en Irak, les forces gouvernementales mènent depuis le 17 octobre une vaste offensive pour rependre Mossoul (nord), dernier grand bastion du groupe ultraradical sunnite dans le pays.
Des tensions entre Bagdad et Washington avaient vu le jour après l'instauration fin janvier d'un décret par Donald Trump qui bloquait l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l'Irak.
La mesure a été bloquée en justice et un nouveau décret remplaçant le premier a été signé en mars - et bloqué également - par le président américain, mais cette fois les Irakiens ne sont plus concernés par les restrictions d'entrée aux Etats-Unis.
Le fait que les Irakiens ne soient plus visés est "un pas important" qui renforce les relations entre Bagdad et Washington, avait réagi le gouvernement irakien.
Avec AFP