Des marches ont été organisées à Bamako et Kati. Sur le théâtre des opérations, les FAMa sont en train de réajuster leurs positions en réunissant les unités isolées.
Situé dans la région de Gao, Indelimane se trouve à 200 km au nord d'Ansongo, sur la route de Ménaka.
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Basé là-bas depuis 2018, le poste mixte des forces armées maliennes (Fama) a été attaqué le vendredi, 1er novembre 2019. " Face à une attaque, on avait besoin d'une réponse urgente et forte. Sur la sécurisation des camps, sur l'équipement des camps, il n'est pas normal que des soldats soient cantonnés sans eau et sans électricité", souligne Maître Mountaga Tall, membre de l'opposition.
"Nous sommes en guerre. Les comportements doivent changer, les postures doivent changer. Ils guettent et la moindre erreur est exploitée contre nous", a déclaré le président malien IBK, qui s'est rendu à Gao le 7 novembre dernier. Il étyait dans le camp Firhoun des FAMa.
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La colère des Maliens
Pour le chef de file d'opposition Souamaïla Cissé, "la responsabilité du président de la République est engagée dans les différentes attaques contre l'armée malienne". Selon lui, IBK "a banalisé la mort des civils et militaires, en caché le nombre réel, est incapable d'avoir une couverture aérienne et le minimum d'équipement pour nos troupes, cela engage la responsabilité du chef suprême des armées".
Certains parents des soldats victimes ont protesté dans la ville garnison de Kati. Comme Traoré Lalya Bah, qui explique : ''Nous savons qu'il y a une trahison, il y a comme une force obscure, mais la vérité va se savoir. Nous sommes révoltés contre Barkhane et la Minusma. Nos enfants, Papas, et frères meurent sans raison".
À Bamako, le boulevard de l'Indépendance a été investit par des jeunes et femmes en soutien aux FAMa, selon Amadou Cissé, un manifestant. Ils sont sortis pour soutenir les FAMa "et dire que trop, c'est trop, nous soutenons nos soldats, parce que nous ne pouvons que compter sur nos forces d'abord".
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Changement de stratégie des FAMa
Sur le théâtre des opérations, les FAMa réajustent leur dispositif. C'est ce qui ressort d'un communiqué du chef d'Etat-major général des armées, le général de division Abdoulaye Coulibaly.
"C'est ainsi que les postes d'Anderaboukane et d'Indelimane ont replié sur Ménaka, ce 9 novembre 2019. Le poste de Labbezanga a replié sur Ansongo", explique Abdoulaye Coulibaly.
"Dans ce choix opérationnel, d'autres unités seront également concernées. Cette décision s'inscrit dans l'exécution d'un nouveau concept d'opération qui vise à mieux adapter la stratégie à la menace des terroristes et autres narcotrafiquants. Il n'est nullement question d'abandonner les populations".