Quant au président Amadou Toumani Touré, on ignore encore où il se trouve.
Pour Amnesty International, les leaders militaires doivent libérer immédiatement le Premier ministre et les autres personnalités politiques interpellées, tout en protégeant les droits humains.
Des membres de l’armée malienne ont annoncé sur les ondes de la radiotélévision nationale la prise du pouvoir, a cause, disent-ils, de l’incompétence de ATT dans la gestion de la crise dans le Nord du pays.
Selon l’AFP, qui cite des sources militaires et des secouristes au Mali, au moins un militaire a été tué et environ 40 personnes, dont des civils, ont été blessés, la plupart par balles, lors des tirs mercredi et jeudi des soldats mutinés qui ont annoncé avoir renversé le président Touré.