Une source gouvernementale qui a préféré garder l’anonymat a confirmé la décision et indiqué à l’AFP que les rebelles qui bénéficient de la mesure sont nombreux.
La nouvelle est également confirmée par la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA).
Almou Ag Mohamed, un responsable de la rébellion, a confirmé la présence samedi prochain à Bamako d'une délégation de la CMA pour "l'accord de paix et de réconciliation", déjà signé le 15 mai par le camp gouvernemental et la médiation internationale.
M. Ag a indiqué que le Mali a très récemment levé les mandats d'arrêt contre quinze personnes de la CMA dans l’objectif de créer un climat propice autour des négociations.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dont le pays conduit la médiation internationale dans ces pourparlers, est attendu vendredi dans la capitale malienne en vue de la signature, a rapporté l'agence algérienne APS, citant une source de son ministère.
Les groupes armés progouvernementaux du nord du Mali qui refusaient de quitter la ville de Ménaka (nord-est) ont concédé de le faire selon un "arrangement sécuritaire" obtenu par la médiation algérienne et la rébellion exige son application pour signer la paix.
Ce qui lève l’incertitude sur la tenue de la signature de l’accord.
La prise le 27 avril par les groupes progouvernementaux des positions rebelles à Ménaka, près de la frontière nigérienne, a été le point de départ d'une série d'affrontements qui ont fragilisé le cessez-le-feu.