L’un des candidats à la présidentielle du 28 juillet au Mali, Tiébilé Dramé, a annoncé mercredi son retrait du scrutin, au motif que le pays n’est pas prêt.
M. Dramé avait officiellement demandé le 8 juillet à la Cour constitutionnelle un report du vote, évoquant entre autre la situation toujours très floue à Kidal, où le retour de l’administration est loin d’être achevé. Mais une semaine plus tard, la Cour ne s'est toujours pas prononcée, alors que le premier tour approche.
« Il ne me semble pas que les conditions d’une élection régulière et transparente soient réunies pour le 28 juillet, et j’ai alerté les pouvoirs publics là-dessus » a déclaré M. Dramé dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). « J’ai saisi la Cour constitutionnelle, afin que l’élection se déroule sur toute l’étendue du territoire national. Malheureusement, je n’ai pas été entendu, et j’ai préféré me tenir à l’écart d’un tel processus électoral qui, je le dis, comporte les germes de difficultés futures », a poursuivi le dirigeant du Parti de la renaissance nationale (Parena).
En ce qui concerne les propos du Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, qui a déclaré lundi que même si l'élection présidentielle s’avère « imparfaite », ses résultats devraient être respectés, M. Dramé a rétorqué : « Je note qu’il est d’accord qu’il y a d’énormes difficultés; qu’il est d’accord que l’élection du 28 juillet sera imparfaite; qu’il est d’accord qu’il y a de grosses difficultés qui doivent être résolues. Maintenant l’appel qu’il lance – il est dans son rôle » a fait valoir M. Dramé. « En vérité, l’appel du Secrétaire général de l’Onu conforte notre position et nos thèses », a-t-il insisté .
La ville de Kidal était occupée jusqu'au début du mois de juillet par les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Conformément à l’accord de paix signé le 18 juin à Ouagadougou, et dont M. Dramé a été l'un des négociateurs pour le compte du gouvernement malien de transition, des soldats maliens ont été déployés à Kidal le 5 juillet.
M. Dramé avait officiellement demandé le 8 juillet à la Cour constitutionnelle un report du vote, évoquant entre autre la situation toujours très floue à Kidal, où le retour de l’administration est loin d’être achevé. Mais une semaine plus tard, la Cour ne s'est toujours pas prononcée, alors que le premier tour approche.
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« Il ne me semble pas que les conditions d’une élection régulière et transparente soient réunies pour le 28 juillet, et j’ai alerté les pouvoirs publics là-dessus » a déclaré M. Dramé dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). « J’ai saisi la Cour constitutionnelle, afin que l’élection se déroule sur toute l’étendue du territoire national. Malheureusement, je n’ai pas été entendu, et j’ai préféré me tenir à l’écart d’un tel processus électoral qui, je le dis, comporte les germes de difficultés futures », a poursuivi le dirigeant du Parti de la renaissance nationale (Parena).
En ce qui concerne les propos du Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, qui a déclaré lundi que même si l'élection présidentielle s’avère « imparfaite », ses résultats devraient être respectés, M. Dramé a rétorqué : « Je note qu’il est d’accord qu’il y a d’énormes difficultés; qu’il est d’accord que l’élection du 28 juillet sera imparfaite; qu’il est d’accord qu’il y a de grosses difficultés qui doivent être résolues. Maintenant l’appel qu’il lance – il est dans son rôle » a fait valoir M. Dramé. « En vérité, l’appel du Secrétaire général de l’Onu conforte notre position et nos thèses », a-t-il insisté .
La ville de Kidal était occupée jusqu'au début du mois de juillet par les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Conformément à l’accord de paix signé le 18 juin à Ouagadougou, et dont M. Dramé a été l'un des négociateurs pour le compte du gouvernement malien de transition, des soldats maliens ont été déployés à Kidal le 5 juillet.