Elle "a été enlevée samedi par des hommes armes à Gao. Nous avons lancé des poursuites immédiatement" pour retrouver les ravisseurs, a indiqué la source de sécurité malienne, sans donner de détail sur l'identité de ces derniers et les circonstances de l'enlèvement.
Le rapt a été confirmé à l'AFP par deux élus de la ville de Gao, la plus grande ville du nord du Mali, située à 1.200 km au nord-est de la capitale Bamako. Selon l'un d'eux, la ressortissante franco-suisse enlevée travaillait dans l'humanitaire.
"Nous avons également eu cette information et sommes en train de la vérifier", a indiqué de son côté une source diplomatique française interrogée par l'AFP à Paris.
L'enlèvement n'avait pas encore été revendiqué samedi soir.
Le nord du Mali est une région instable, dont le contrôle échappe encore largement aux forces de sécurité maliennes et étrangères qui participent à l'intervention militaire internationale toujours en cours dans le pays pour en chasser les groupes jihadistes.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à une rébellion de groupes touareg.
AVEC AFP