Un mandat d'arrêt a été émis à l'encontre du président du Parlement nigérien, Hama Amadou, dans le cadre d’une enquête sur un trafic international de bébés, indiquent les média.
Les avocats de M. Amadou, Me Souley Oumarou et Me Mossi Boubacar, ont précisé qu'il ne s'agit pour le moment que d'un mandat d'arrêt national, qui a été émis vendredi, précise l’Agence France Presse (AFP).
Le président de l’Assemblée nationale s'est enfui fin août au Burkina Faso, avant de passer en Belgique, puis en France, où il a demandé qu'un mandat d'arrêt international soit lancé contre lui afin que son cas soit saisi par la justice française.
Dans cette affaire de trafic de bébés, 17 personnes, dont une de ses épouses, ont été inculpées, puis écrouées, fin juin. Parmi elles : le ministre de l'Agriculture, Abdou Labo, et une de ses épouses. Les bébés auraient été conçus au Nigeria, puis envoyés au Bénin et au Niger.
M. Amadou affirme que ces poursuites ont pour but de l'écarter de la présidentielle de 2016. Le gouvernement de Niamey s’inscrit en faux.