Selon Celou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition guinéenne, "les citoyens guinéens ont massivement répondu au mot d’ordre de manifester, malheureusement comme d’habitude les forces de l’ordre ont fait usage d’armes à feu. Il y a deux morts et une vingtaine de blessés".
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Le Front national pour la défense de la constitution avait appelé les Guinéens à s’abstenir d'aller travailler et à protester dans leurs quartiers respectifs. Les rues sont restées désertes, les banques et les stations-services fermées dans la banlieue de Conakry.
Dans certains quartiers de la capitale, des jeunes visiblement en colère ont barricadé les routes et brûlé des pneus sur la chaussée. D’autres manifestants ont répondu avec des jets de pierres contre les tirs de gaz lacrymogène des forces de l’ordre.
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Le gouvernement guinéen a fait le point de la manifestation en fin de journée : "on déplore des blessés et deux morts, un à Conakry, dont les circonstances restent à élucider, et le second un gendarme tué par balle à Mamou à 265 km de la capitale", précise un communiqué du gouvernement.
D'autres sources affirment qu'il y aurait quatre morts.