Des épouses de prisonniers politiques ont manifesté ce lundi à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, pour réclamer la libération de centaines de personnes détenues depuis la crise post-électorale de 2010-2011.
Ces prisonniers, dont certains seraient maltraités, selon les organisatrices de la manifestation, sont issus de l’opposition proche de l’ex-président Laurent Gbagbo. Pourquoi ces hommes croupissent-ils encore en prison, parfois sans aucun processus judiciaire, demande Mme Desirée Douati, chargée de communication au Collectif des femmes de détenus de la crise post-électorale.
« Nous sommes descendues dans la rue pour dénoncer en fait la détention arbitraire et abusive de nos parents », a-t-elle déclaré à Bagassi Koura.
Pour certains, cela fait plus de deux ans qu’ils croupissent en prison sans avoir vu de juge d’instruction, a poursuivi la responsable, en soulignant que les manifestantes redoutent qu’ils ne fassent l’objet de sévices. Mme Douati a reconnu que les manifestantes ont accès aux prisonniers détenus à Abidjan, ce qui ne serait pas le cas pour ceux incarcérés ailleurs dans le pays, notamment à Korogo.
Autre sujet d’inquiétude: certains des prisonniers sont malades et n’auraient pas accès aux soins de santé, a-t-elle poursuivi.
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Ces prisonniers, dont certains seraient maltraités, selon les organisatrices de la manifestation, sont issus de l’opposition proche de l’ex-président Laurent Gbagbo. Pourquoi ces hommes croupissent-ils encore en prison, parfois sans aucun processus judiciaire, demande Mme Desirée Douati, chargée de communication au Collectif des femmes de détenus de la crise post-électorale.
« Nous sommes descendues dans la rue pour dénoncer en fait la détention arbitraire et abusive de nos parents », a-t-elle déclaré à Bagassi Koura.
Pour certains, cela fait plus de deux ans qu’ils croupissent en prison sans avoir vu de juge d’instruction, a poursuivi la responsable, en soulignant que les manifestantes redoutent qu’ils ne fassent l’objet de sévices. Mme Douati a reconnu que les manifestantes ont accès aux prisonniers détenus à Abidjan, ce qui ne serait pas le cas pour ceux incarcérés ailleurs dans le pays, notamment à Korogo.
Autre sujet d’inquiétude: certains des prisonniers sont malades et n’auraient pas accès aux soins de santé, a-t-elle poursuivi.