Manifestations en France contre la venue de Netanyahou dimanche à Paris

Des manifestants criant des slogans sont retenus par des gendarmeslors d'une manifestation contre la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, à Paris, France, 9 décembre 2017.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi en France contre la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les Etats-Unis et la venue du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu dimanche à Paris.

A Paris, ils étaient environ 400 place de la République à l'invitation des associations EuroPalestine et France Palestine Solidarité, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Ce n'est pas Trump qui décide du droit international (...) Il n'y a pas de peuple élu !", a lancé Olivia Zemor d'EuroPalestine devant un public brandissant des drapeaux palestiniens.

"Jérusalem, capitale palestinienne!", ont répliqué les manifestants. "Honte, honte!", ont-il ajouté à propos de la rencontre prévue dimanche entre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien à l'Elysée.

A Lyon (est), quelque 300 personnes se sont rassemblées, brandissant des drapeaux palestiniens ou des pancartes: "Palestine vivra, Palestine vaincra".

"La décision de Donald Trump met le feu à la poudrière", a déclaré à l'AFP Jérôme Faynel président du Collectif 69 Palestine et organisateur du rassemblement lyonnais.

"Il faut maintenant que l'Europe prenne l'initiative. Et la rencontre dimanche entre Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu pourrait être une bonne occasion d'élever la voix", a-t-il ajouté.

Une trentaine de personnes se sont rassemblées également à Lille (nord) à la mi-journée à l'appel de l'association France Palestine Solidarité du Nord-Pas-de-Calais.

La reconnaissance de Jérusalem comme capitale israélienne "vise à mettre le feu aux poudres", a dénoncé Mireille Gabrelle, trésorière de l'association, regrettant la "position hypocrite" d'Emmanuel Macron qui "dénonce la décision de Trump et reçoit en même temps Netanyahu".

Avec AFP