"Les électeurs et acteurs politiques sont témoins des difficultés que rencontre la Céni dans le déploiement des matériels électoraux", a tweeté l'autorité électorale en charge de l'organisation des trois scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux prévus le 23 décembre.
"Toutefois, la #Céni rassure, après vérification technique, que tous les matériels électoraux sont arrivés, en bon état de fonctionnement, dans tous les territoires et villes (antennes et sites de formation). Cap vers les #élections du #23décembre2018 #RDC", poursuit la Céni.
Il s'agit notamment "des machines à voter, des isoloirs, des urnes...", a appris l'AFP auprès de la Céni.
La commission affirme avoir enregistré quelque 40 millions d'électeurs attendus dans 80.000 bureaux de vote équipés de plus de 100.000 "machines à voter".
Lire aussi : Un début de campagne électorale calme en RDCCes écrans tactiles doivent servir à cliquer sur le nom des candidats et à imprimer les bulletins de vote. L'opposition considère que ces machines manquent de fiabilité et vont favoriser la fraude.
Un candidat d'opposition Martin Fayulu refuse ainsi cette procédure de vote. Un autre, Félix Tshisekedi, veut aller aux élections "avec ou sans machine à voter" maisa demandé à ses partisans de rester dans les bureaux de vote jusqu'à l'obtention des procès-verbaux.
La violence a rattrapé la campagne ces derniers jours. Au moins deux personnes ont été tuées dans des heurts avec la police lors de l'arrivée de Martin Fayulu à Kalemie dans le Tanganyika, fief du président Joseph Kabila.
La veille, deux autres personnes d'après une ONG ont été tuées dans des heurts avec la police à Lubumbashi où M. Fayulu a dû annuler sa réunion publique.
Ces élections doivent notamment désigner le successeur du président Kabila dans un pays qui n'a jamais connu de transition pacifique depuis son accession à l'indépendance en 1960.