20 miliciens condamnés à des peines allant de 3 ans à la perpétuité en RDC

Le général Janvier Buingo Karairi, le chef des Maï Maï, terme collectif désignant plusieurs groupes paramilitaires disparates prétendant défendre des communautés ethniques particulières, groupe "l'Alliance des Patriotes pour un Congo libre et souverain (A

Un chef rebelles et plusieurs miliciens ont été condamnés samedi à des peines allant de trois ans de prison à la perpétuité par la justice militaire dans l'est troublé de la République démocratique du Congo.

Guylain Mumbere Kitambala, un chef Maï-Maï poursuivi pour détention illégale d'armes et participation à un mouvement insurrectionnel, a été condamné à la "peine de mort", selon un jugement rendu samedi à Beni par la Cour militaire de la province du Nord-Kivu (est).

Ses 16 coaccusés ont été condamnés à des peines allant de 3 à 15 ans de prison.

Le tribunal militaire a également condamné deux autres miliciens poursuivis dans une autre affaire à une peine de 10 ans de prison, tandis que leur coaccusé a été condamné à la "peine de mort" par contumace.

La peine de mort n'est plus appliquée en RDC depuis 2002, en raison d'un moratoire. Elle est commuée en prison à la perpétuité.

Les Maï-Maï sont des groupes d'autodéfense constitués sur des bases ethniques.

L'est de la RDC, particulièrement les provinces du Nord et du Sud-Kivu, sont en proie à des violences depuis plus de vingt ans. Des dizaines des groupes armés locaux et étrangers s'y affrontent pour le contrôle des zones riches en ressources naturelles.

Avec AFP