Ce contrat "qui porte sur 220 millions d'euros" va permettre à l'industrie européenne de poursuivre le développement des différents éléments de la mission européano-russe, a indiqué l'ESA.
Le robot mobile sera chargé de forer le sol martien jusqu'à 2 mètres de profondeur pour tenter de trouver des traces de vie passée sur la Planète rouge.
La mission prévoit la construction d'un module de transport (réalisé par l'Allemand OHB) pour arriver près de Mars, d'un module de descente et d'un robot mobile de 300 kilos (fourni par Airbus Defense and Space UK) porté par une plate-forme d'atterrissage russe. Thales Alenia Space qui se chargera de la conception de l'ensemble du système, fournira toute une série d'éléments.
A la suite d'une réunion ministérielle de l'ESA à Lucerne (Suisse) qui a approuvé le 2 décembre un budget additionnel pour poursuivre ExoMars, cette dernière tranche du contrat industriel "marque une étape majeure pour mener à bien la finalisation des activités relatives à la mission ExoMars 2020", a souligné Thales Alenia Space, dans un communiqué.
"Ce contrat nous permet (...) de nous maintenir sur la bonne voie pour un lancement prévu en juillet 2020", dit David Parker, directeur de l'exploration robotique à l'ESA.
La mission européano-russe ExoMars 2016 a permis de mettre sur orbite le 19 octobre la sonde scientifique TGO, qui servira notamment de relais de communication au robot mobile.
En revanche, le même jour, l'atterrisseur test Schiaparelli s'est écrasé à la surface de Mars en raison d'un problème de logiciel de navigation. Mais il a eu le temps d'envoyer à la Terre les précieuses données sur l'entrée dans l'atmosphère martienne et la descente qui serviront pour la mission de 2020.
Avec AFP.