99 voix sur 99. Victor Wembanyama désigné Rookie de l’année en NBA, fait l’unanimité. Personne n’avait réussi à mettre tout le monde d’accord pour la désignation de ce prix depuis Karl-Anthony Towns avec Minnesota en 2016.
Lire aussi : NBA: les Nuggets et les Knicks renversants dans deux fins de matches follesLe Français rejoint un club très fermé de lauréats sacrés sans contestation dont, Ralph Sampson, David Robinson, Blake Griffin, Damian Lillard, et Karl-Anthony Towns. "Mes objectifs étaient toujours d'aider au mieux mon équipe et de progresser au fil de l'année", a déclaré l’intérieur de 20 ans après l'annonce du trophée. "Je savais que pour y arriver, je devais briller individuellement sur le terrain et être dominant", a-t-il poursuivi, faisant aux échos au bilan en tout point impressionnant de sa saison inaugurale sur les parquets de la NBA.
Saison historique
Le numéro 1 de la draft 2023 boucle en effet un exercice historique, devenant notamment le premier joueur de l'histoire de la ligue à marquer au moins 1500 points (1522), prendre 700 rebonds (755), délivrer 250 passes décisives (274) et contrer 250 tirs (254) tout en réussissant au moins 100 tirs à 3 points (128).
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Seuls trois joueurs avant lui, tous inscrits au Hall of Fame, avaient réussi sa moyenne de plus de 20 points, 10 rebonds et 3 contres par match. Dominant à la fois en attaque qu’en défense, le géant de 2,21 m s’est révélé être un mur à franchir pour les adversaires.
En témoignent ses 254 contres, la meilleure performance de la saison dans cette catégorie. "Wemby" comme on le surnomme désormais aux États-Unis, devient ainsi le deuxième rookie à atteindre un tel chiffre, derrière Manute Bol et ses 397 contres en 1985-1986.
"Pas assez"
Alors que les superlatifs affluent à l’orée de cette première saison marquante, l’intéressé tempère. "Ce n’est pas comme cela que je le ressens", rétorque le joueur des Spurs aux suggestions selon lesquelles il aurait dépassé toutes les attentes.
"J'essaye toujours de pousser plus loin et de faire plus, d'obtenir plus de réussites, plus de records, plus de victoires. Mais le lendemain, je me dis toujours que je n'en ai pas fait assez et que je dois me pousser encore plus", indique-t-il, alors que son équipe a fini avant-dernier de la Conférence Ouest.
Avec 60 défaites pour 22 victoires, les Spurs font à peine mieux que la saison dernière. D’aucuns estiment ainsi que Wembanyama serait meilleur dans une équipe mieux entourée. Mais le Français veut croire au projet de son équipe qui pourrait dans quelques années être une équipe d’élite de la NBA.
"À aucun moment je n'ai pensé que je n'étais pas au meilleur endroit. Même si c'est dur aujourd'hui, je sais que c'est pour le long terme et j'ai une confiance absolue en mes coéquipiers", déclare l’une des principales attractions des prochains JO de Paris.