Dans le Nord-Kivu "quatre personnes ont été tuées" dans le territoire de Beni, a déclaré à l'AFP l'administrateur de ce territoire, Donat Kibwana.
Ce responsable local accuse comme d'habitude des membres du groupe armé des Forces démocratiques alliés (ADF), accusés du massacre de plus de 500 personnes depuis novembre.
A Beni, l'armée a présenté à la presse vingt membres présumés de groupes armés, dont sept membres présumés des ADF (quatre Ougandais et trois Congolais), et des combattants présumés de groupes armés locaux.
Lire aussi : RDC: neuf civils tués par des miliciens en Ituri, dont 5 enfantsL'armée a appelé la population à "se désolidariser des ADF", qui ont intensifié leurs attaques depuis novembre, en représailles des opérations de l'armée contre leurs bases dans la région de Beni.
"Nous continuerons à traquer tout le monde", a assuré le général Chaligonza Nduru.
A l'origine, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais qui se sont repliés dans l'est de la RDC en 1995, où ils ont fait souche depuis.
Actuellement,70% des combattants ADF sont "des enfants du pays", a affirmé le général Chaligonza Nduru.
Lire aussi : Avec 1300 civils tués, l'ONU dénonce l'hécatombe et un désastre humanitaire en RDCPlus au nord en Ituri, cinq personnes ont également été tués par les miliciens de la secte ethnico-mystique Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), d'après des membres de la société civile locale.
Dans la province voisine du Sud-Kivu, l'armée a affirmé avoir blessé et capturé deux miliciens près d'un camp des déplacés dans la région de Minembwe, en proie aux conflits intercommunautaires.
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